1916… Année de la Grande Guerre

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Doriane Leleu, Aline Barrez et Colette Cappe, mardi après-midi, pour une dernière réunion de travail avant la présentation de ce vendredi 11 novembre. Photo © PVC / Votre Info

Ce vendredi 11 novembre, salle polyvalente, à partir de 10h, Colette Cappe et Doriane Leleu présentent une très belle rétrospective de l’année 1916, à l’occasion de la commémoration de l’armistice de la guerre 14-18. Elles parleront de ce qui s’est passé sur les champs de bataille mais aussi la vie dans les campagnes, à l’arrière du front, et tout le rôle qu’ont joué les femmes durant cette période où les hommes étaient absents. Cette rétrospective sera aussi l’occasion d’exposer à nouveau les fiches des Poilus de Burbure, morts durant le conflit… Certaines ayant été corrigées en fonction des informations recueillies par Aline Barrez.

Celle-ci continue en effet ses recherches afin de savoir où sont réellement inhumés les soldats tombés sur les champs de bataille. Certains sont dans des cimetières militaires, d’autres ont été récupérés par les familles pour être placés dans les caveaux, dits de famille justement… À Burbure et ailleurs, car certains, « étrangers à la commune », étaient originaires des villes et villages environnants. D’autres encore portés disparus, ont été – ou n’ont pas été – retrouvés.
Les sources d’informations ne sont pas toujours évidentes à exploiter et il faut accomplir de nombreuses démarches administratives avant d’avoir des certitudes. C’est ce que fait Aline Barrez qui vérifie sur place et photographie les tombes sur lesquelles elle dépose un bouquet de fleurs. Cela l’a conduite cette année dans les départements de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et de la Somme… À Verdun, elle a trouvé des réponses à quelques-unes de ses questions et vient d’interroger le Pôle d’entretien des nécropoles nationales et des hauts lieux de mémoire. Un travail de patience.
Pour avancer un peu plus vite, elle – et Marc Hembert qui vérifie tout – aimeraient avoir le concours de la population, du moins des personnes qui ont un aïeul « mort pour la France », enterré à Burbure. Elles ont certainement les papiers qui attestent les inhumations… car l’inscription sur la tombe ne prouve rien. « Il faudrait qu’elles viennent vers moi » dit Aline Barrez. Certaines l’ont déjà fait, ce qui a permis d’avoir le prêt de quelques objets d’époque, également exposés ce vendredi.
Après la rétrospective et le traditionnel vin d’honneur, aura lieu, vers midi, le défilé commémoratif qui conduira les élus, les anciens combattants, les élèves de l’école Noémie-Delobelle, les responsables associatifs… et toutes les personnes qui voudront rejoindre le cortège, jusqu’au monument aux mort pour le traditionnel dépôt de gerbes.

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