Enfin une vraie cérémonie !

La cérémonie de ce jeudi 11 novembre 2021 a débuté en comité restreint, dans l’enceinte du cimetière, par un dépôts de gerbes sur les tombes des soldats britanniques (14-18 et 39-45) qui y sont inhumés.

Quelques moments plus tard, René Hocq, maire ; Aline Barrez et Serge Obœuf, adjoints au maire ; et Patrick Demandrille, conseiller délégué, qui avaient été les plus matinaux, retrouvaient leurs collègues du conseil municipal à la salle polyvalente, pour une réception à laquelle étaient conviés les anciens combattants et les responsables associatifs, rapidement rejoints par l’harmonie Avenir (de retour d’un service à Chocques), d’un détachement des sapeurs-pompiers volontaires de Lillers placé sous l’autorité de l’adjudant-chef Ludovic Thilliez et d’une douzaine d’enfants des écoles accompagnés de leurs professeures. De quoi constituer un beau défilé (ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps) pour aller déposer, en musique, une gerbe au pied de la stèle Des déportés puis au pied monument aux morts.
Là, les enfants ont lu un texte rappelant que les soldats de la Grande Guerre, les Poilus, ont vécu l’enfer, du chemin des Dames à Douaumont, fauchés par la mitraille, les bombes et les obus, avant de pleurer de joie le jour de l’Armistice, synonyme de paix. Et de rappeler que ce devait être la « der des der ». Cela ne fut malheureusement pas le cas comme le rappelait Gérard Dalibon, président des anciens combattants, qui a lu le message de l’Union fédérale. Une génération après, on recommençait, ces deux guerres étant les plus meurtrières du XXe siècle.
Le devoir d’hommage et de mémoire était aussi l’essentiel du propos de René Hocq, maire, qui avait pour mission de lire le texte de Geneviève Darrieussecq, ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. Le 11-Novembre est un événement qui transcende le temps et fait partie de notre patrimoine commun. Il faut se souvenir en effet  de tous ces deuils et toutes ces blessures inguérissables, des ruines, qui ont marqué plusieurs générations. Il ne faut pas oublier non plus tous ces soldats venus défendre un sol sur lequel ils n’avaient jamais posé le pied. Et de souligner le sens du sacrifice de tous ces Français qui ont combattu pour faire triompher la liberté et la fraternité, à l’instar d’Hubert Germain, engagé dans les Forces françaises libres lors de la Seconde guerre mondiale, le dernier Compagnon de la libération, inhumé ce matin au mont Valérien, un mois après son décès.- PVC / Votre Info pour Burbure actu

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