Musique et chant pour toucher la grâce

Pour Burbure, la venue du Chœur de l’église de Vaclav a été un moment culturel et musical exceptionnel. Un de ceux qui restent gravés dans les mémoires.
Qu’une telle formation vienne donner un concert à Burbure n’est évidemment pas le fruit du hasard. En la circonstance, c’est un peu une histoire de famille qui est à l’origine de tout ça. Julien Longuemart qui est natif d’Amiens, est installé à Prague où il est marié à Lenka, membre du Chœur de l’église de Vaclav. Or Julien Longuemart connaît bien Burbure où il a de la famille. Il interroge sa tante, Nadine Pierlay, pour savoir s’il ne serait pas possible pour la chorale qui est de passage dans le Béthunois, de donner un concert à Burbure. La paroisse, l’harmonie Avenir et la municipalité apportent leur bénédiction, leur accord, leur participation et leur bienveillance pour que l’idée devienne un projet puis une réalité. Ne restait plus qu’à faire venir le public. Grâce à une communication efficace, ce dernier attiré par la qualité de l’affiche, a plutôt bien répondu. Jeudi soir (16 novembre), l’église n’était pas pleine… mais pas loin.
L’auditoire mis en condition par le duo orge et flûte de Thomas et Caroline Durlent qui, en première partie, célébraient le mariage de deux instruments, très différents l’un de l’autre, mais faits l’un pour l’autre, est immédiatement tombé sous le charme de l’orchestre de chambre Far Musica qui jouait seul avant d’accompagner la chorale dans son récital.
Dirigé par Michael Housa avec Drahoslav Gric à l’orgue, l’orchestre a donné le ton d’une soirée où chacun a pu se rendre compte que la musique et le chant peuvent atteindre le haut niveau même s’ils relèvent des pratiques amateures.
Avec Marie Nohynkova à la direction, le Chœur de l’église de Vaclav a atteint le sublime pour faire dresser le poil voire tirer les larmes d’une partie du public. Religieux le plus souvent, les chants interprétés, relevés de solos magnifiques et mis en valeur par la très belle acoustique de l’église Saints-Gervais-et-Protais, ont permis aux artistes et mélomanes d’entrer en communion et de s’élever pour toucher la grâce, au sens de paix intérieure, de bonheur et de bien-être. Des ressentis dont on a bien besoin en ce moment.
Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info Photo © Votre Info