Ne plus brûler les déchets verts est une obligation

Le saviez-vous ? Brûler 50 kg de déchets verts émet autant de particules que de faire rouler une voiture diesel récente pendant 13000 km. Et c’est interdit par la loi. Ce que Michel Lalande, préfet de la région Hauts-de-France, rappelle dans un communiqué de presse.
Brûler, à l’air libre des tontes de pelouses, des branchages issus de
la taille des arbres et arbustes, des feuilles, etc. est donc à
proscrire. Et il vaut mieux s’y conformer car l’amende (de 3e classe) peut aller, si elle est majorée, jusqu’à 450 €.
La mesure relève de la santé et de l’hygiène publique. « Les brûlages produits par les ménages, ajoute le préfet, ajoutés
aux pollutions dues principalement aux émissions des véhicules, du
chauffage, des industries, de l’agriculture, contribuent à la pollution
atmosphérique qui, selon Santé publique France, serait à l’origine de 6 500 décès prématurés par an en Hauts-de-France ».
À noter que cette interdiction vaut pour tout le monde : les
particuliers mais aussi les professionnels des espaces verts et les
collectivités (les mairies entre autres) pour qui brûler des déchets
verts serait considéré comme un délit relevant du code de
l’environnement. Quant aux agriculteurs concernés par le Code rural, un
non respect de l’interdiction pourrait les pénaliser dans les aides
qu’ils reçoivent.
D’évidence, certains vont devoir changer leurs habitudes ce qui ne
devrait pas poser de gros problèmes puisqu’il y a des alternatives : le
ramassage des déchets verts mis en place par la communauté
d’agglomération la présence de déchetteries à proximité immédiate
(Lillers ou Auchel)… sans oublier le compost.