Arrosages et lavages sont à limiter
Confiné avec du temps devant soi et du beau temps de manière générale, nous pourrions être tentés d’effectuer un grand nettoyage des voitures, des façades ou des devantures… Mauvaise idée !
Certes la pluviométrie hivernale a permis de constater une bonne recharge des nappes phréatiques fin mars. Les niveaux sont supérieurs à ceux constatés avant l’épisode des trois précédentes années de sécheresse. Toutefois, compte tenu des observations faites durant ces dernières années avec d’une part des périodes sèches et d’autre part des périodes pluvieuses, il convient de rester vigilant. D’autant que les pluies du moment peuvent provoquer du ruissellement ou des coulées de boue en période de semis et n’empêchent pas les sècheresses agricoles concernant les couches superficielles.
Afin de préserver la ressource en eau qu’elle soit de nappe ou superficielle, tous les usagers, qu’ils soient particuliers, professionnels, collectivités ou agriculteurs sont invités à maîtriser leur consommation d’eau, autrement dit à éviter les utilisations qui ne sont pas indispensables. Si au potager, l’arrosoir reste l’allier du jardinier, il convient en revanche de limiter l’arrosage des pelouses, le lavage régulier des voitures, ou encore le nettoyage des façades ou des devantures d’habitation.
Ce n’est qu’à travers de l’ensemble de gestes citoyens que la pérennité et la qualité de la ressource sera garantie. En cas d’aggravation des conditions actuelles, le préfet pourrait à nouveau être amené à prendre des mesures restrictives.
