Concert d’automne : pour une soirée de plaisir partagé

Photo © PVC / Votre Info

Constat fait samedi soir (19 octobre) à l’occasion du 8e concert d’automne de l’harmonie Avenir : il y a sur notre territoire de très bonnes harmonies sachant renouveler les programmations parfois un peu poussiéreuses, pour interpréter des œuvres, des morceaux, des pièces contemporaines agréables à écouter tout en n’étant pas faciles à jouer.

Pour cette soirée qui s’est déroulée à la salle polyvalente, l’harmonie de Burbure avait invité l’harmonie d’Annezin. Deux sociétés qui ont des profils similaires, sachant pouvoir s’appuyer sur des écoles de musique qui fonctionnent bien et qui forment de très bons musiciens amateurs, certains pouvant devenir professionnels tout en n’oubliant pas d’où ils viennent. À Burbure comme à Annezin, l’harmonie s’appuie aussi sur une famille très investie – les Bart d’un côté, les Paurize de l’autre – et l’on a bien senti samedi soir, combien cette assise humaine est importante.
L’harmonie Avenir sous la baguette de Gilles Foulon, a assuré la première partie de ce concert en ouvrant sur une marche (Sempre Unita) qui invite à l’unité… et à la fraternité. Avec Eldorado, c’était l’occasion de rappeler que l’harmonie a apporté sa pierre à l’opération Lille 3000… Invitation au rêve dans un monde qui doute avant à une invitation au voyage avec The Journey Notebook. Cassiopée apportait ensuite une note de poésie fantastique suivie d’une nouvelle marche (de Dimitri Chostakovitch). Une façon de rester dans le rythme avant que l’harmonie d’Annezin ne prenne le relais, juste après l’entracte, avec A Triumphant Fanfare.
Dirigés par Philippe Paurise, les musiciens annezinois, se sont attaqués à une œuvre pas facile à interpréter et pas très connue Of Castles and Legends de Thomas Doss qui veut raconter la légende d’une demoiselle blanche qui se refuse à un grossier chevalier et saute dans le vide du haut d’une tour du château de Kugelsburg, en Allemagne. L’histoire veut qu’elle réapparaisse de temps à autre, signe de bienfaits…
Les solistes avaient la part belle avec The Greatest Showman… puis arrivait une partie chantée, et une interprétation plutôt sympa de La Tribu de Dana, celle de Manau, dont le refrain ne peut que nous renvoyer à la voix mystique d’Alan Stivell.
Partant du principe que les plaisirs sont décuplés lorsqu’ils sont partagés, les deux formations se sont ensuite retrouvées, ensemble, avec un final debout derrière les pupitres pour Crazy in Love de Beyoncé… Pour tomber fou amoureux des Yeux d’Emilie, chanson célèbre de Joe Dassin qui a le don de mettre tout le monde en joie.- Philippe VINCENT-CHAISSAC / Votre Info

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