Intergénérationnelle et internationale : exposition par voie postale

Il n’y a pas d’âge pour envoyer son dessin par La Poste. La preuve avec l’exposition d’art postal qui se tient actuellement et jusqu’au 17 juin à la bibliothèque Eugène-Maquet à Burbure.

Organisée par l’association locale Les RéCréations d’Haida et compagnie, en partenariat avec la municipalité, elle a été inaugurée il y a quelques jours en présence de René Hocq, maire de la commune, Aline Barrez son ajointe à la culture et Muriel Verstichel, artiste valenciennoise et surtout « marraine » de Lydia Lardet-Szafulski, cheville ouvrière de la manifestation.

Cent cinquante œuvres présentées
Madame Lardet-Szafulski accueille les visiteurs et les guide dans la visite de l’exposition qui présente 150 œuvres réalisées par des artistes reconnus comme Candie Ming, adeptes de l’art postal, des personnes âgées, pensionnaires de la villa Les-Roses à Auchel notamment, et les enfants de l’école de Burbure qui ont apporté une belle contribution à ce premier rendez-vous dans le genre.
De 30 mois à 80 ans : l’exposition se veut intergénérationnelle… et internationale puisque les dessins sont arrivés du Japon, d’Australie, des États-Unis, d’Italie, d’Allemagne, de Belgique et bien sûr de France.
Lydia Lardet-Szafulski explique la démarche : les artistes ont été invités à lui envoyer un dessin sur le thème d’Augustin Lesage, le peintre spirite de Burbure… Invitation postée sur les réseaux sociaux « artpostalistes ». D’où la participation internationale qui a souvent permis la (re)découverte d’un personnage hors du commun. Dans les œuvres exposées, tout a été pensé et réfléchi : le dessin lui-même, les propos qui l’accompagnent et  – c’est le principe de l’art postal – l’affranchissement avec un joli timbre ou une flamme qui font partie intégrante de l’œuvre réalisée.

De voix en voie
La qualité du travail des écoliers de Burbure est à souligner parce qu’ils se sont réellement inspirés de l’œuvre d’Augustin Lesage avec des créations guidées par la symétrie ou avec un parallèle entre l’époque – pas si éloignée – de Lesage et la nôtre.
Très connu chez les adeptes de l’art brut, Augustin Lesage ne laisse pas insensible. D’évidence. Il a par ailleurs laissé un héritage aux générations actuelles et futures qui prendront la peine de suivre la voie qu’il a ouverte et qui, parfois, laisse sans voix.
Ouverture les mardis, mercredis, vendredis et dimanches jusqu’au 17 juin de 14h30 à 18h. Entrée libre.
Nos photos : Lydia Lardet-Szafulski et René Hocq, lors du vernissage de l’exposition qui a eu lieu le 2 juin. Ci-dessus : Muriel Verstichel a prêté son concours lors vernissage pour une mise en voix des œuvres. © DR

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