Les Hirondelles du faubourg… pauvres filles d'amour
Elle aurait pu s’appeler mésanges mais à cause de la chanson, elle a pris le nom d’hirondelles… Les Hirondelles du faubourg, club à l’origine exclusivement féminin. Créée il y a onze ans à l’initiative de Claudette Lagache qui en est toujours la présidente, l’association a pour vocation d’apporter une animation dans le quartier, sachant que la salle René-Déjardin était disponible. Au début, il y avait cinquante à soixante personnes chaque vendredi, que des femmes donc, beaucoup de veuves qui trouvaient-là l’occasion de rompre leur sollitude, mais aussi des jeunes… « La plus jeune adhérente que nous ayons eu avait 16 ans, la plus âgée 92 ». Crochet, tricot, broderie étaient les principales activités. Mais avec le temps, les décés, les forces vives se sont réduites, et chaque année le nombre d’adhérents diminue. Du coup, les Hirondelles ont ouvert leurs ailes aux hommes, mais sans grand succès car sur la trentaine de membres aujourd’hui dénombrés, il n’y en a que 
deux. Pourtant le club est bien ouvert à tout le monde, aux habitants du faubourg bien sûr, mais aussi à tout Burbure et même au-delà. Au début, il y avait des gens d’Auchel, de Béthune, de Lillers… Si les Hirondelles (« pauvres filles d’amour », dit la chanson) ont quelques difficultés à recruter, elles n’en restent pas moins actives et s’adaptent aux envies et aux goûts du moment. Aujourd’hui, les jeux de cartes et de société ont pris le pas sur les travaux féminins et toutes les fêtes sont l’occasion d’un goûter plus riche qu’à l’accoutumée : fêtes des mères, des pères, Pâques, Noël, etc. Et puis, il y a la sortie de l’année, cette fois à Bouquehault, le 8 novembre, pour un repas dansant. Là aussi c’est ouvert à tous, il suffit de se rapprocher de madame Lagache (03 21 27 06 61) ou de se rendre à la salle René-Déjardin, le vendredi entre 14 h et 18 h.
