questions d'environnement

Dans le fond de la vallée de Scyrendale, les dégâts causés par les quads sont énormes (photo PVC).
Dans le fond de la vallée de Scyrendale, les dégâts causés par les quads sont énormes (photo PVC).

L’environnement et le cadre de vie relèvent du travail quotidien. Un élagage par ici, une taille par là ; un parterre à rafraîchir ; un arbre à couper, un autre à replanter. La commune est propriétaire de huit hectares de terres ce qui est beaucoup de travail. Chaque jour, les ouvriers communaux s’affèrent pour qu’elle soit et reste agréable. Ceux qui la traversent, la trouvent plutôt sympa et reposante, mais ça ne veut pas dire que tout est facile. La gestion du terril demande une présence régulière si l’on veut qu’il puisse être, encore et toujours plus fréquenté par les promeneurs qui utilisent les larges allées ou les petits sentiers où il convient passer régulièrement pour qu’ils ne soient pas envahis par la végétation. Le nouveau berger, avec son troupeau, est un précieux allié. L’action de ses moutons combinée à celle des chevaux également en pâturage, permet de réaliser de substantielles économies. « Une débroussailleuse, c’est 70 € de l’heure », rappelle Roger Dave. Du côté du site de l’ancienne décharge, des plantations devraient démarrer. Reste un épineux problème à résoudre : le passage des quads dans toute la vallée de Scyrendale. À part les « quaders » eux-mêmes, tout le monde se plaint : agriculteurs, chasseurs, randonneurs, promeneurs. Il faut dire que les dégâts sont énormes. « Y’a d’z’ornières, in i mettrot eune vaque avec sin viau d’dins », dit Roger Dave.

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