1er mai, jour de revendications et de fête
[slideshow ids= »13010,13011,13012,13013,13014,13015,13016,13017,13018,13019,13020,13021,13022,13023″]Le 1er mai est jour de fête, de lutte et de revendications… le maire René Hocq, qui venait de déposer une gerbe de fleurs au pied du monument aux morts en compagnie de son adjoint Serge Obœuf, résumait en ces quelques mots l’esprit qui anime aujourd’hui le monde du travail confronté aux restrictions, aux exclusions et aux dérogations… Une réalité quotidienne de plus en plus difficile à vivre. Difficile à vivre et difficile à accepter quand on voit l’importance que prend la fraude fiscale organisée jusqu’aux plus hauts commets de l’Etat. Aspirant à un « printemps solidaire » basé sur les principes de la liberté, de la paix et de la solidarité, René Hocq, appelle au partage équitable des richesses, à l’interdiction des licenciements boursiers, au respect des travailleurs. «Il faut permettre à chaque jeune de construire son projet de vie », dit-il.
Tout cela est bien évidemment dans le droit fil du contenu des cahiers de revendications remis aux élus locaux par les représentants de la CGT qui espèrent un front syndical pour faire bouger les lignes au profit des travailleurs confrontés au « chantage ignoble à l’emploi » du patronat, aux plans de départs volontaires et de ruptures conventionnelles, au recul de la démocratie dans les entreprises… Au profit des travailleurs et des retraités qui vivent mal la diminution de leur pouvoir d’achat.
Dans nos communes, l’emploi est au cœur des préoccupations de tous, Pierre Coppin attirant l’attention sur la situation du site sidérurgique d’Isbergues aujourd’hui menacé.
Le 1er mai jour de revendications… et jour de fête. Venant de la salle polyvalente, le défilé qui allait jusqu’au monument aux morts traversait le marché aux puces organisé par l’association de chasse et qui se poursuivra durant toute l’après-midi, sous le soleil du printemps.- Photos © PVC
