À la mémoire des morts pour la France

Le 11 novembre 1918 est la date qui a vu la fin des combats de la Grande Guerre… Mais « ce ne fut qu’un armistice de 20 ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch puisqu’il a fallu reprendre les armes en 1939.

« À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix » écrit Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants, dans un message que René Hocq, maire de Burbure, a lu ce lundi 11 novembre 2024, au pied du monument aux morts.

Mobilisation pour la commémoration
Il y avait du monde pour entendre et écouter le contenu d’un propos adressé aux élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, aux enfants des écoles, rappelant que : « nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants ».
Ce lundi, il s’agissait bien de commémorer le sacrifice de tous les soldats français morts en 1914-1918 et, comme c’est le cas depuis 2012, de tous les morts pour la France, tombés lors des guerres qui ont suivi, celle de 39-45 et de toutes les autres. « Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui », poursuit Jean-Louis Thieriot qui appelle à « ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle ».

Sans oublier ceux de Résistance
Avec l’harmonie Avenir, les jeunes sapeurs-pompiers de Lillers, les enfants des écoles et leurs enseignants, les élus, une partie de la population et des responsables associatifs, Burbure a été à la hauteur de l’enjeu de cette journée où défilé et dépôts de gerbes, faisaient suite au vernissage d’une exposition (elle a duré trois jours) proposée par l’Association pour la découverte d’un coin d’Artois. Celle-ci permettait de commémorer le sacrifices d’autres combattants, ceux de la Résistance et de la Libération à Burbure, et les environs, lors de la Seconde Guerre mondiale. Résistants du faubourg de Burbure, Auchellois tués et fusillés à Rieux, évènements à Lozinghem, Beuvry ou Bourecq, arrestations, captivité, déportation, etc. Les combattants de l’ombre ont aussi payé un lourd tribut pour faire en sorte que nous puissions vivre dans un pays libre.
Sachons ne pas oublier cela. Les enfants qui ont lu des lettres émouvantes de combattants soulagés par l’arrêt des combats du 11 novembre 1918, ont certainement compris cette impérieuse nécessité.

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