Chaud ! le concert d’automne

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Le concert d’automne proposé samedi par l’harmonie Avenir s’est déroulé dans une chaude ambiance. Au propre comme au figuré.

Il est vrai que dans la salle polyvalente qui faisait le plein, la température a très vite monté, le port de la chemisette ou du tee shirt étant sans doute la tenue la plus confortable. Anicet Bart qui dirigeait pour la première fois (du moins officiellement) l’harmonie, lui, devait aussi gérer une montée de stress… Et quand en fin de programme, Gilles Foulon reprenait la baguette pour diriger les morceaux d’ensemble, harmonie de Burbure et harmonie de La Gorgue réunies, tout le monde était debout (musiciens et spectateurs), en nage.
Permettre à tous de « se rassembler plutôt que de se recroqueviller », pour reprendre l’expression de Vincent Meurin, directeur de l’harmonie Le Gorgue, est sans doute la principale leçon à tirer de cette soirée qui a donc connu le succès. La raison à la notoriété des deux sociétés qui ont compris qu’il est indispensable de dépoussiérer les programmations pour proposer aux mélomanes des pièces et des morceaux frappés de contemporanéité et de modernité.
Avec On remballe du local Michel Varetz et Champs d’honneur de Thierry Deleruyelle (professeur au conservatoire de Douai), il y avait de quoi susciter la curiosité. Encore fallait-il que les musiciens soient à la hauteur des écritures. Elles l’ont été et nul doute que les deux harmonies joueront encore ces morceaux qui permettent de mettre en valeur les différents pupitres et les solistes… Côté burburain, l’on citera Amaury Bart et Jean-Paul Urze (xylophone), Jean-Louis Delbarre (marimba), Hugo Ringard (glockespiel) et Maxime Bentkowski (batterie)… Côté gorguillon, Jacques Bertrand s’est aussi fait remarquer avec ses saxos (alto et soprano), dans le Saxpack d’Otto Schwartz.
Après Zacatecas, Grand Fanfare (morceau de concours), Ammerland et Latin ABC, l’harmonie Avenir avait remballé (provisoirement) ses partitions, le temps de l’entracte, de passer par la buvette et de permettre à son invitée du soir de s’installer sur le podium… À l’inverse cette dernière portait en fin de partie une Fun Attack, tout en rythmique et mélodie, qui incitait plutôt à camper sur place. La salle s’est alors lâchée… sur Vino Griego, avant de se perdre Dans les yeux d’Émilie. Et la température a eu du mal à retomber.- Philippe VINCENT-CHAISSAC

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