En finir avec les reculs sociaux
Ce dimanche 1er mai a été célébré comme il se doit. Dans la coutume. Avec vin d’honneur, défilé de la salle polyvalente au monument aux morts pour les élus et l’harmonie municipale en traversant le marché aux puces organisé sur la place du rietz par l’association de chasse.
Placée entre les élections présidentielles et les législatives qui auront lieu en juin, le maire René Hocq n’a pas manqué d’inscrire la fête du travail sur le registre politique, réaffirmant son ancrage à gauche : « Plus que jamais, il faut en finir avec les reculs sociaux qui font le terreau de l’extrême droite ». En même temps, il voit dans le programme d’Emmanuel Macron, réélu la semaine dernière à la présidence de la République, « une lourde menace contre les travailleurs, les jeunes, les retraités, les privés d’emploi et leur famille ».
Ce dimanche, René Hocq a appelé à la mobilisation « pour une république sociale reprenant le chemin du progrès humain et de la réduction des inégalités sociales » ; « pour une république écologique défendant l’environnement et la santé » ; « pour une république anti fasciste, anti raciste, anti sexistes ».
S’associer au mouvement de paix
Émettant le vœu de voir la renaissance d’une culture française ouverte sur le monde, il a encore demandé à tous de s’associer au mouvement de Paix qui doit nous animer à un moment où elle est menacée avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cela doit passer par « l’accueil inconditionnel et non discriminatoire des personnes réfugiées » et par « la résolution des conflits dans le cadre des Nations unies ».
Les semaines qui viennent seront dans tous les cas, l’occasion de voir s’il y a une réelle prise de conscience à la fois politique et citoyenne.
