La grève, un an après les accords d’Évian
Ce dimanche 19 mars était le jour de la cérémonie de commémoration de la signature des Accords d’Évian, le 19 mars 1962. Dans la commune, un dépôt de gerbe a été effectué au pied du monument aux morts, par René Hocq, maire, en présence des représentants de la municipalité et des associations.
Après ce geste symbolique, René Hocq a lu le message de Patricia Mirailles, secrétaire d’État aux anciens combattants, qui décrit bien l’ambiance de l’époque et qui rappelle que la signature a été synonyme de soulagement pour certains mais aussi de souffrances pour beaucoup d’autres : « Pour les appelés qui sont restés en Algérie, pour les Harkis, pour les victimes civiles des attentats et des massacres, pour ceux qui furent contraints de quitter la terre où ils étaient nés et de découvrir le sentiment de l’exil dans leur propre pays ».
René Hocq a conclu son propos en rappelant qu’il y a tout juste 60 ans, notre bassin minier connaissait une grève qui a marqué les esprits… Un conflit qui a duré plus d’un mois mais qui avait permis de faire plier le gouvernement Pompidou. À l’époque, il s’agissait d’obtenir des augmentations de salaire, de 4e semaine de congés payés et de temps de travail. Quelques mots qui faisaient évidemment allusion au conflit que nous connaissons aujourd’hui à propos de l’âge de départ à la retraite.
