50 ans de mariage pour Maurice et Lucienne Courmont

Lucienne et Maurice Courmont ont été reçus par Serge Oboeuf (photos PVC).

Samedi, Serge Oboeuf, adjoint au maire, a accueilli en mairie Maurice Courmont et son épouse Lucienne, née Noël, qui fêtaient leurs noces d’or, en présence de leurs enfants, petits-enfants, de la famille et de leurs amis. C’est en effet le 28 mai 1960 que M. Hector Dupire, alors adjoint au maire de Lillers, les a déclarés « unis par le mariage ».

Serge Oboeuf a rappelé que Maurice Courmont, est un enfant de la commune, né le 21 octobre 1938, l’aîné d’une famille de 3 enfants dont le père, Maurice également de son prénom, était ajusteur aux mines et la maman Aimée, couturière. Il a fréquenté l’école communale, et y a obtenu le certificat d’études primaires avant de poursuivre sa scolarité à l’école Chateaubriand à Auchel, pour y apprendre l’électricité. Mais il ne va pas jusqu’aux épreuves du CAP et s’engage pour trois ans (comprenant la période su service militaire) dans les sapeurs-pompiers de Paris. Libéré de cet engagement le 1er mai 1960, il entre dans la Police nationale, d’abord à Paris, puis à Auchel et enfin à  Lille, jusqu’en 1989, année de la retraite. Nommé successivement sous-brigadier et brigadier, il sera chargé d’une mission importante de sécurité en lien direct avec la Préfecture du Nord. Jeune retraité, titulaire de la médaille de la Police, à 51 ans, il poursuit son activité aux services des pompes funèbres Delpierre pendant 6 ans. Toujours en bonne forme physique, il entreprend alors de nombreux travaux de bricolage tant chez lui que chez ses enfants, s’intéresse au football et s’adonne à la pêche.

Lucienne est originaire de Rieux. Lucienne, elle, née à Auchel le 17 juin 1943, est originaire du hameau de Rieux. Son père est métallurgiste à l’usine d’Isbergues et sa mère élève ses trois enfants. Elle fréquente l’école de son quartier jusqu’à l’âge de 14 ans puis est recrutée comme employée de maison à Roubaix (chez un « inventeur de néons »). Ce métier « de bonne à tout faire » comme on le disait, n’est pas de tout repos. Elle fait le choix de rejoindre sa ville natale, Lillers, la capitale de la chaussure où elle est embauchée comme ouvrière polyvalente aux établissements Toffart puis comme agent de maison à la maison Lesage. Vient alors le temps de la rencontre avec Maurice qui allait devenir son mari : Maurice. Rencontre en deux temps: une première approche à la grande ducasse de Burbure et une concrétisation trois semaines plus tard à la ducasse de Chocques. Elle le suit à Paris… Quelques jours après le mariage, ils enfourchent tous deux un scooter pour rejoindre la capitale avec une valise pour tout bagage. De la chambre d’hôtel à l’achat d’un appartement, l’installation prend forme progressivement et suppose que Lucienne reprenne une activité professionnelle: nourrice, vendeuse au monoprix, etc. Arrive ensuite la mutation de Maurice à Auchel, le retour à Lillers pendant 3 ans et l’installation définitive dans la cité Protais-Dubois à Burbure.

Amis et famille. Maurice et Lucienne vivent une retraite rythmée de rencontres entre amis (pour partager les jeux de cartes notamment), de voyages organisés aussi (votre prochaine destination étant le Tyrol), et même si par choix personnels ou par discrétion, ils ne participent pas à la vie associative locale, ils aiment partager entre amis toujours, les repas dansants, car Lucienne aime danser. En dehors de ces temps de loisirs qui leur sont chers, ils accordent beaucoup de place à leur famille, à leurs quatre enfants (Dominique, Pascale, Patricia et Alain ) et six petits-enfants.
Avant que Carole Dubois relise l’acte de mariage daté du 28 mai 1960, Serge Oboeuf a adressé au nom du conseil municipal, au nom du maire, ses sincères félicitations et formulait le vœu à de les retrouvait dans 10 ans pour leurs noces de diamant.

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