refuser les amalgames, les stigmatisations, les appels à la haine et aux racismes

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Les traditionnels vœux de la municipalité qui sont toujours une occasion chaleureuse de se rencontrer en chaque début d’année pour se souhaiter mutuellement santé, bonheur et succès mais aussi pour tracer les perspectives d’une année qui débute, étaient dédiés ce samedi 9 janvier 2015, « à la liberté qu’on assassine ». René Hocq, maire de la commune, souhaitait en effet partager sa colère et son émotion face à l’effroyable attentat commis mercredi matin dans les locaux du journal Charlie Hebdo.
« Il n’y a pas de mots assez forts pour nommer l’horrible attentat perpétré mercredi au cœur de Paris pour éliminer de sang-froid, un à un, nos amis, nos camarades de Charlie Hebdo réunis en conférence de presse » dit René Hocq.
« Un journal, ses journalistes, ses dessinateurs ont été abattus par des forces de la terreur. D’autres sont blessés dans leur chair. Face à des engins de guerre, ils n’avaient que leur plume pour se défendre », poursuit-il.
Pour lui, « c’est un attentat contre la création, l’intelligence et le droit de penser qui a été commis. Contre la liberté et la démocratie comme aux heures les plus sombres et les plus tragiques de notre histoire ».
« La terreur et la mort sont les armes brandies contre la fraternité humaine, contre tout débat, contre toute velléité de s’émanciper au nom d’un projet réactionnaire et obscurantiste. Et quoi qu’on en pense, l’écriture de Charlie Hebdo, ses dessins, ses caricatures, révèlent des faces cachées des turpitudes de ce monde et de ses acteurs ».
Devant un auditoire ou presque tout le monde arborait un autocollant « Je suis Charlie », René Hocq soulignait que « ce terrible drame et ces vies volées nous commandent de défendre pied à pied les valeurs de liberté, de tolérance, de fraternité et d’égalité. Dans ces heures tragiques, dans un contexte où les tensions ne cessent de monter, la République une et indivisible, tolérante, laïque et sociale, doit plus que jamais s’affirmer. Elle doit résister et faire front contre ces lâches et ces barbares ».
Ayant des pensées émues pour les victimes de cette barbarie, pour les journalistes qui se battent pour la liberté d’expression et la démocratie, pour les forces de l’ordre qui risquent aussi leur vie, pour les deux agents de la ville de Montrouge, pour les quatre otages exécutés porte de Vincennes, René Hocq appelait enfin « à refuser les amalgames et les stigmatisations, à refuser fermement les appels à la haine et aux racismes ».
Après ces propos du premier magistrat de la commune s’ensuivit un long moment de recueillement avec la participation de l’harmonie Avenir et la projection d’un diaporama (que nous vous proposons ci-dessus) dans le silence, à la mémoire des victimes de Charlie Hebdo.

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