sur le terril: des robinsons pas si seuls
Cinq petits Robinsons, accompagnés de leurs parents, venus d’Hénin-Beaumont et de Saint-Hilaire-Cottes, se sont retrouvés hier après-midi au pied du terril, en compagnie de Sophie Kalinowski, la guide randonnée du Pays de la Lys romane. Celle-ci les a emmenés, sur les pentes du remblai, mais pas tout en haut parce qu’il faisait trop chaud, pour aborder un sujet éminemment intéressant : l’entraide dans la nature. Avec la simplicité et la pédagogie adaptées à un jeune public, Sophie Kalinowski voulait montrer que les présences de plantes et d’animaux à un même endroit ne doivent rien au hasard, que le règne animal et le règne végétal sont en étroite symbiose. En clair un animal est souvent associé à une plante. Ainsi, le merle se voit fréquemment là où il y a des arbustes épineux parce qu’il s’y cache. Autre exemple, le cynips qui, sur le terril, se cache dans la tige de l’églantier. Et que dire de cette larve qui va ne nicher au bout d’une branche de saule pour donner naissance à ce que l’on appelle la rose du saule. Durant leur passage sur le terril, les enfants ont également chercher à rencontrer quelques habitants qu’ils n’ont pas forcément l’habitude de côtoyer : le petit criquet, le lézard ou le merveilleux papillon Machaon que l’on revoit dans nos contrées. Autant d’animaux qu’il faut savoir observer et aider quand il le faut… Hier, nos cinq robinsons ont créé quelques gîtes pour abeilles solitaires. Une autre façon d’appréhender l’entraide dans la nature, puisqu’après tout l’homme en fait partie. A charge pour lui ne pas toujours se comporter en prédateur.
Prochains rendez-vous des Robinsons : le mercredi 26 août, à Cottes (Magie de la flore) ; le mercredi 14 août, à Mont-Bernenchon (Géotopia, La Vie sous terre).
