Bibliothèque Eugène-Maquet : outil d’accès au savoir
Construite dans le prolongement de la mairie et de la salle polyvalente Alphonse-Lagache, la bibliothèque municipale, fera l’objet tout prochainement (le choix du mobilier est en cours) d’un équipement digne de ce nom pour mener à bien toutes ses missions. Depuis l’inauguration de samedi, elle porte officiellement le nom d’Eugène Maquet.
Ancien directeur de l’école des garçons de la commune, fervent défenseur de l’école publique, laïque et républicaine, Eugène Maquet assurait aussi la fonction de secrétaire de mairie. Il fut résistant pendant la guerre et, avant-guerre, président du club de football de la commune, le CS Burbure. En présence de son arrière-arrière petite-fille, ce sont Arlette Maquet et Michel Piéré, membres de la famille, qui ont dévoilé la plaque éponyme en compagnie de Chantal Ambroise, sous-préfète de Béthune et de Jean Réveillon, vieille connaissance de la famille.
Pour les scolaires et le tout public
Pour René Hocq, maire, le nom d’Eugène Maquet, en lien avec l’éducation, résonne bien avec le bâtiment, « le livre ayant toujours été pour lui source de culture, et la lecture un outil d’accès au savoir ». La bibliothèque sera tout prochainement équipée d’un mobilier spécifique, permettant d’accueillir les scolaires dans de bonnes conditions… Dans le cadre d’un travail collectif, autour de la lecture, d’exposés ou de mini-conférences.
Cet équipement permettra aussi d’accueillir plus largement le tout public, dans le cadre de la mission de lecture publique en lien avec le partenaire incontournable qu’est la médiathèque départementale de prêt avec laquelle une convention de partenariat a été signée.
L’écrit reste incontournable
Mme Ambroise, sous préfète, s’est attardée sur le sujet lors de son intervention qui clôturait la série de discours. Pour elle, la lecture est une pratique culturelle d’autant plus indispensable qu’elle conditionne toutes les autres. « L’écrit n’appartient pas à une époque révolue ; il n’est pas en recul. Il est incontournable dans la circulation pluraliste des idées, des imaginaires et des savoirs ». Ce qui va dans le même sens de ce que dit René Hocq, persuadé qu’une bibliothèque est facteur d’émancipation et permet de tisser du lien social.- Ph. V.-C. / Votre Info
