Gabriel Westrelin, tubiste de talent

Le samedi lorsqu’il rentre à Burbure, Gabriel Westrelin retrouve sa famille et son gros tuba décidément trop imposant pour l’emmener dans ses bagages.
Le samedi lorsqu’il rentre à Burbure, Gabriel Westrelin retrouve sa famille et son gros tuba décidément trop imposant pour l’emmener dans ses bagages.

Pour la troisième année consécutive, Gabriel Westrelin a passé ses vacances au sein de l’Orchestre national d’harmonie des jeunes. Lors des deux précédentes éditions, il avait dû préparer et passer un concours, ce qu’il n’a pas fait cette année, faute de temps. « Ils m’ont téléphoné pour que je rejoigne le groupe en juillet, explique-t-il, et j’ai accepté ». Avec en prime une nouveauté pour notre musicien qui est sorti de l’hexagone. « Nous sommes allés en Autriche, pour travailler pendant deux semaines sous la conduite d’un grand chef, Miguel Etchegoncelay. Ensuite nous avons donné trois concerts à Schladming, dans le cadre du Mideurop, un festival international de musique de rue où nous représentions la France ». Rien de moins. A 28 ans, Gabriel Westrelin a certainement vécu à cette occasion l’un des plus grands moments de sa carrière de musicien amateur. Et ce n’est pas anodin car tous les autres membres de l’orchestre se destinent à une carrière professionnelle. Ce qu’il aurait d’ailleurs pu tenter aussi compte tenu de son bagage musical mais, trouvant cela trop aléatoire, il a préféré l’informatique, et un poste d’ingénieur, profession qu’il exerce à Amiens dans le domaine de la maintenance et de l’assistance. Pour autant, son parcours rejaillit sur toute l’harmonie dont il fait partie depuis l’âge de 12-13 ans. Rien d’étonnant puisque papa en est également membre depuis de nombreuses années. « En fait, explique-t-il, j’ai commencé l’apprentissage de la musique à l’harmonie Fanien. J’avais 4-5 ans. J’y suis resté un an avant d’arriver à l’école de musique municipale à Burbure, où je suis passé par toutes les classes de solfège et d’instrument, apprenant à jouer du bugle ». Comme son père qui a aussi joué du cor. « Arrivé pratiquement au bout du cursus d’apprentissage, et n’ayant plus beaucoup de temps, j’ai arrêté d’étudier la musique pendant un an, tout en continuant à fréquenter les rangs de l’harmonie. Jusqu’au jour où j’ai entendu Gilles Foulon jouer du tuba. J’ai été impressionné ; j’adorais le son. Il m’en a prêté un et je me suis remis au travail avec Gilles pour aller jusqu’au cours ‘‘excellence’’ ». Bien lui en a pris puisque c’est à ce titre qu’il a pu intégrer l’Orchestre national d’harmonie des jeunes. « L’intérêt aura été de travailler des morceaux compliqués sous la conduite de professionnels, de rencontrer d’autres musiciens. C’est très enrichissant, poursuit Gabriel Westrelin, sachant que pour moi cela reste avant tout un plaisir… » Plaisir qu’il partage aussi avec ses collègues tubistes de l’harmonie, il y en a maintenant 7 ou 8, ou lors des grands rassemblements comme les Tubas de Noël auxquels il participe chaque année. Gabriel Westrelin est donc assurément quelqu’un de précieux au sein de l’harmonie… et de l’école de musique municipale où il donne des cours le samedi, une fois rentré à la maison, rue d’Hurionville.

Une pensée sur “Gabriel Westrelin, tubiste de talent

  • août 30, 2009 à 5:11
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    Merci Philippe pour ton article !
    J’ai vraiment aimé !
    Bonne continuation !
    @+!
    Gaby

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